Avant de se lancer dans l’écriture, Jessy Riendeau décide de mettre à profit son obsession pour la propreté en créant sa propre entreprise pour ses fidèles clients et de devenir maitre de son propre emploi du temps. Le tout, en veillant précieusement à la construction de son bonheur de vie, dans sa campagne qu’elle chérit tant…
Lorsqu’un soir, probablement un soir de pleine lune, avec sa chum de fille et une bonne coupe de vin rouge, une idée prend forme… Ainsi est née la série ”Les trèfles se chassent en avril”.
Jessy nous offre un univers déjanté, un souffle de légèreté mettant en lumière la vie telle qu’elle est, simple et complexe à la fois. Un univers où l’amour, l’amitié et le travail sur soi s’entremêlent. Un moment de joie où le temps s’arrête, le moment de rire un bon coup et de rêver. Parce que rêver, c’est ce qui nous fait avancer…
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier livre, Les trèfles se chassent en avril, intense ?
Mon inspiration vient d’une chanson, My Own Soul’s Warning de The Killers. En l’écoutant, j’ai vu le film complet dans ma tête.
Il paraitrait que le troisième tome de la série est bien avancé, pourrais-tu nous en révéler un peu plus ? À quoi devons-nous nous attendre ?
Effectivement, le travail avance très bien pour le T.3! Je dirais que vous devez vous attendre à avoir chaud et vivre des sensations fortes. Peut-être aussi, me détester par moment!
Durant combien de livres aurons-nous encore l’honneur de suivre les péripéties d’Avril ?
La série comprend au total, 5 tomes.
Toi, en tant qu’auteur, as-tu un personnage préféré ?
Dans ma série, j’avoue que j’ai un faible pour le petit farfadet! J’ai tellement eu de fun à le faire vivre dans la tête d’Avril. C’est une belle manière de créer des métaphores, une espèce d’effet miroir avec les pensées de notre très chère protagoniste.
Quels sont les pièges à éviter lorsque l’on écrit de la romance ?
Je ne crois pas qu’il y ait un piège. Je pense que quand on écrit, on doit le faire pour nous. À notre image, avec nos couleurs, nos idées folles, et surtout écouter notre cœur. C’est ce qu’on veut comme résultat, à la fin.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
Je travaille à mon bureau, devant une grande fenêtre avec mes plantes et mes notes un peu partout!
Est-ce qu’un de tes romans a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Il y a toujours de l’amélioration à faire sur des manuscrits brut. Souvent, quand on écrit et qu’on a histoire dans la tête, on ne voit pas toujours les répétions ou bien des formulations pas toujours claires! C’est pour ça que le manuscrit est travaillé, retravailler et encore travailler avant de devenir un livre!
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets autres que Les trèfles se chassent en avril ?
Absolument, mais j’aime bien l’effet de surprise. Chose certaine, c’est que nous n’avez pas fini d’entendre parler de Jessy Riendau!
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour toi ? Si oui, quel est ce message ?
Dans toutes mes histoires, mes protagonistes sont des femmes épanouies sexuellement et en pleine possession de leurs moyens. Elles évoluent, grandissent. Elles sont aussi des excentriques, des authentiques et de grandes amoureuses de l’amour. Le sujet de « La femme » est quelque chose qui me tient énormément à cœur. Oui, j’ai définitivement un côté féministe et je l’assume tellement que je le priorise dans mes romans.
Comment as-tu connu les Éditions Lo-Ély ?
J’ai connu Lo-Ély par le biais d’une amie qui avait fait la lecture du roman de Justine Fortin, Monstres.
